Durant l'été 2022, le gouvernement fédéral a demandé l'avis des interlocuteurs sociaux sur trois thèmes : la soutenabilité sociale et financière du système de pension, la généralisation du deuxième pilier de pension et la « dimension familiale ». Organisations syndicales et patronales ont approuvé hier le rapport des experts. Parmi nos constats : des pensions anticipées difficiles d’accès et des pensions d’indépendants qui pèsent de plus en plus lourd. Les interlocuteurs sociaux se sont engagés à poursuivre la discussion sur les trois volets dans une seconde phase, tenant compte des éléments du rapport.
Les interlocuteurs sociaux du Conseil national du travail (CNT) et du Conseil central de l'Economie (CCE) viennent de participer à l’élaboration d’un rapport volumineux sur les pensions.
À la veille de la semaine de sensibilisation et d'action au sein des services publics, la FGTB exprime son soutien explicite aux revendications légitimes de la CGSP.
Chaque année, le gouverneur de la Banque nationale dresse un état des lieux de l'économie belge. Ce rapport est rédigé au nom du Conseil de régence, dont fait partie le président de la FGTB. Le rapport contient des passages qui sont fondamentalement problématiques. La FGTB ne peut donc l’approuver dans sa globalité.
À l’issue de son Comité fédéral, la FGTB insiste sur l’importance de la concertation sociale interprofessionnelle.
Les syndicats, au sein du Conseil national du travail sont formels : la multiplication des primes prouve que la loi de 1996 sur la norme salariale ne fonctionne pas.
La FGTB publie son baromètre socio-économique annuel. Cet outil utilise des chiffres provenant d'institutions nationales et internationales. Il propose une analyse objective de la situation sociale et économique dans notre pays.
Après la manifestation nationale en front commun syndical du vendredi 16 décembre, la FGTB a donc décidé ce matin de la suite à donner à son plan d’action.
La proposition de médiation du Kern, qui était censée offrir une issue à l'impasse entre employeurs et syndicats, manque son objectif. Nous voulons récupérer une réelle liberté de négociation, telle que le recommande l’OIT (Organisation Mondiale du Travail). Ni plus, ni moins. Les mesures « sparadraps » posées sur la norme salariale à 0%, comme un chèque, ne profitent pas à la concertation sociale. Les travailleurs et travailleuses méritent plus, et mieux.
Aujourd’hui se tiendra une rencontre entre le Kern et le G10 pour discuter de la marge salariale disponible. Cette réunion intervient alors que l’Organisation internationale du travail (OIT) vient de donner raison aux trois organisations syndicales belges qui demandent de modifier la loi sur la norme salariale (dite loi de ’96). Cela conforte les travailleurs et travailleuses dans l’idée qu’il faut poursuivre la résistance sociale qu’ils mènent depuis plus d’un an contre le blocage salarial. Après le succès de la grève du 9 novembre, la FGTB demande au gouvernement d’ouvrir un dialogue au plus vite pour changer cette loi. Car elle est définitivement injuste et obsolète.