Les fileurs de coton
Les fileurs de coton et les tisserands gantois s’organisent. Le système gantois, baptisé Vooruit, est à la fois une mutuelle, une caisse d’épargne et une coopérative.
Grâce à des femmes et des hommes qui ont réussi, à force d’obstination, à dépasser leurs conditions de vie misérables et, dans leur combat pour la justice sociale, à conquérir des droits pour l’ensemble de la société. Nous sommes les héritiers et les héritières de l’histoire du progrès social. Que nous continuons à écrire, avec vous, jour après jour.
Les fileurs de coton et les tisserands gantois s’organisent. Le système gantois, baptisé Vooruit, est à la fois une mutuelle, une caisse d’épargne et une coopérative.
Plusieurs grèves s’organisent. Les premières lois sociales sont votées : loi sur les caisses d’assurance maladie, loi sur la protection des salaires, abolition du travail des enfants de moins de 12 ans, limitation du travail dans les mines…
Le POB fonde la Commission syndicale. Elle a pour vocation de rassembler, sous la bannière socialiste, diverses organisations ouvrières.
Première convention collective de travail. Pour la première fois, le travailleur ne négocie plus seul face au patron : il est représenté par son syndicat. La négociation collective paritaire voit le jour.
Après-guerre, le mouvement syndical se renforce. Le 9 mai 1919, le suffrage universel est acquis pour les hommes de plus de 21 ans. Le 24 mai 1921, la grève devient un droit. Le 14 juin 1921, le temps de travail est ramené à 8 heures par jour.
Un demi-millions de travailleurs et travailleuses se mettent en grève. Ils obtiennent la hausse générale des salaires, les congés payés et la semaine des 40 heures.
En 1937, le mouvement syndical prend ses distances avec le POB. La Commission syndicale devient la Confédération Générale du Travail de Belgique (CGTB).
Le pacte social est signé, créant la sécurité sociale (allocations de chômage, assurance maladie et allocations familiales). Cette sécurité sociale sera financée à la fois par les travailleurs et les patrons. Les élections sociales voient le jour.
Sous l’occupation, plusieurs organisations syndicales de gauche voient le jour : la CBSU d’obédience communiste, le MSU rassemblant principalement des métallurgistes et le SGUSP fondé par le corps enseignant, les employé-e-s de la poste et les fonctionnaires. Elles vont fusionner avec la CGTB va fusionner en 1945 pour créer la FGTB : la Fédération Générale du Travail de Belgique. Celle-ci est une structure faîtière avec des missions interprofessionnelles : concertation avec les patrons et le gouvernement, action intersectorielle et services tels que les caisses de chômage.
Les femmes de la FN Herstal se mettent en grève et réclament « À travail égal, salaire égal ». Elles obtiennent des avancées après 12 semaines de grève. Aujourd’hui, l’égalité de rémunération entre hommes et femmes demeure un combat de la FGTB.
Les années 90 voient naître des progrès sur le terrain du bien-être des travailleurs et travailleuses, avec la loi sur le respect de la vie privée (1992), la loi sur le bien-être au travail (1996) et l’introduction du congé parental (1997).
La réduction collective du temps de travail se poursuit et la durée d’une semaine de travail passe à 38h pour tous les salariés.
Les syndicats obtiennent que le montant de la pension soit revalorisé à 1500€ nets.