La notion de « travail effectif » va pénaliser plus durement les femmes dans le calcul de leur pension. D’après le centre d’expertise sur les pensions (Bureau du Plan), la réforme pourrait coûter jusqu’à 440€ par an à une femme sur sept ayant droit à la pension minimum. Les syndicats, le Conseil des Femmes Francophones de Belgique (CFFB) et De Vrouwenraad, demandent au gouvernement de rectifier le tir afin de neutraliser l'impact négatif sur les pensions des femmes. Le processus de mise en application poursuit son chemin. Les interlocuteurs sociaux doivent encore remettre un avis sur la réforme d’ici à la fin du mois de novembre.