Fight for 14 – Les femmes savent pourquoi

Le 14 mars, la FGTB organise sa Journée annuelle pour l’égalité salariale f/h. Une journée placée cette année sous le signe du slogan « Fight for 14 ». Un relèvement du salaire minimum donnerait un sérieux coup de pouce à de nombreuses femmes et aurait pour conséquence automatique une diminution de l’inégalité entre les genres. D’une pierre, deux coups. Les femmes savent pourquoi.

Le jour de l’égalité salariale f/h est le jour jusqu’auquel les femmes doivent travailler pour gagner autant que ce que les hommes ont gagné en un an.

Pour calculer la date de la journée de l’égalité salariale, nous nous basons sur les salaires mensuels bruts moyens des travailleurs à temps plein et à temps partiel dans le secteur privé. Selon les chiffres les plus récents datant de 2016, l’écart salarial est de 20%. Et ce, pour la cinquième année consécutive déjà…

En 2019, les femmes gagnent en moyenne 20% de moins par an que les hommes.

Pour gagner ce qu’un homme gagne en un an, les femmes doivent donc travailler plus longtemps.

20% de 365 jours = 73 jours supplémentaires

Les femmes travaillent donc 2 mois et 14 jours gratuitement.

→ La journée de l’égalité salariale f/h tombe cette année le 14 mars.

 

Cette année, nous ferons le lien avec notre campagne « Fight for 14 ». Le 14 de chaque mois, la FGTB mènera en effet, partout dans le pays, des actions en faveur d’un relèvement du salaire minimum à 14 euros par heure ou 2.300 euros par mois. Car dans de nombreux secteurs, ces 14 euros/2.300 euros sont loin d’être une réalité. Les plus bas salaires se concentrent en outre précisément dans des secteurs au sein desquels on retrouve de nombreuses de femmes et beaucoup de contrats à temps partiel. Pour ces femmes en particulier, des salaires minimums plus élevés feraient une grande différence à la fin du mois.

Outre le relèvement du salaire minimum, la FGTB demande que les entreprises prouvent – comme c’est le cas en Islande - qu’elles rémunèrent les femmes de la même façon que les hommes et qu’il n’est pas question, sur le terrain, d’inégalité salariale.