Antisocial et déséquilibré, le plan De Wever-Bouchez doit être écarté.

Le plan du formateur De Wever est déséquilibré et antisocial.

 

Dans la note du formateur, 95 % de l’effort budgétaire pèse sur les pensions, la sécurité sociale, l'indexation des salaires et les services publics ; 5 % seulement sur les grands patrimoines. Le Conseil supérieur des finances montre une fois de plus, dans son rapport publié aujourd’hui, à quel point la charge fiscale est mal répartie entre la contribution du travail et celle du capital, entre le monde du travail et les dirigeants d'entreprise. Le plan De Wever-Bouchez est aussi une attaque directe contre le pouvoir d'achat, la protection sociale et la protection des conditions de travail. Il porte également atteinte aux principes du dialogue social.

 

Vooruit a affirmé à juste titre que la super-note restait déséquilibrée et ne constituait donc pas une base de négociation pour le gouvernement. Il est surprenant de constater que des partis comme Les Engagés et le CD&V, qui prétendent défendre les questions sociales, n’arrivent pas à la même conclusion.

 

Les travailleurs et travailleuses n’ont pas à payer le prix des contraintes budgétaires. Les conquêtes sociales telles que l'indexation automatique des salaires ne peuvent être remise en cause. Par ailleurs, la majorité de la population est favorable à un impôt sur les grandes fortunes. Il apparaît de plus en plus clairement que le plan De Wever-Bouchez n'est plus seulement un projet, mais bien le noyau d'un éventuel accord de coalition entre le centre-droit et la droite conservatrice. La FGTB va donc passer à la vitesse supérieure dans la sensibilisation des travailleurs et du grand public.  En collaboration avec d’autres syndicats et la société civile, elle envisage de mener des actions en faveur d'une politique sociale et équilibrée dans les semaines à venir.