La notion de « travail effectif » va pénaliser plus durement les femmes dans le calcul de leur pension. D’après le centre d’expertise sur les pensions (Bureau du Plan), la réforme pourrait coûter jusqu’à 440€ par an à une femme sur sept ayant droit à la pension minimum. Les syndicats, le Conseil des Femmes Francophones de Belgique (CFFB) et De Vrouwenraad, demandent au gouvernement de rectifier le tir afin de neutraliser l'impact négatif sur les pensions des femmes. Le processus de mise en application poursuit son chemin. Les interlocuteurs sociaux doivent encore remettre un avis sur la réforme d’ici à la fin du mois de novembre.
À la demande du Gouvernement fédéral, le secrétariat du Conseil Central de l’Economie devrait bientôt remettre un rapport sur la marge salariale maximale disponible pour les augmentations de salaires en Belgique.
« Leurs profits nous ruinent ! ». Ce sera le thème des actions menées par la FGTB ce jeudi 20 octobre, dès la première heure, à Bruxelles, en Wallonie (Huy, Feluy, Charleroi, Namur, St-Ghislain, …) et en Flandre. Les revendications principales de la FGTB ? Taxer les surprofits, plafonner les prix de l’énergie et nationaliser le secteur énergétique. Trois axes indispensables pour réduire la facture énergétique des ménages.
Déséquilibrées. À l’analyse des mesures budgétaires annoncées hier, c’est ce qui saute aux yeux. On constate des avancées sociales, mais la droite et les employeurs décrochent des victoires idéologiques importantes. Tout à l’honneur d’un modèle libéral qui n’est pas le nôtre.
Nous avons appris par voie de presse que le gouvernement envisage, pour boucler son budget, de réaliser des économies sur les congés parentaux, les crédits-temps et les interruptions de carrière (secteur public). Une semaine après avoir voté le deal pour l’emploi et la loi transposant la Directive ‘Work life balance’, qui visaient une meilleure conciliation vie privée/vie professionnelle, c’est un non-sens.
Des propositions sont sur la table du gouvernement pour alléger le coût de l'indexation automatique des salaires pour les entreprises. Le soutien du gouvernement devrait viser exclusivement celles qui sont en difficultés mais jamais au travers du mécanisme d’indexation. La sécurité sociale n’est pas le Mister cash des entreprises.
Aujourd’hui, la FEB et Unizo plaident, une nouvelle fois, pour un saut d’index. Dans un contexte d’inflation élevée, cette demande est tout simplement hallucinante.
Nous avons pu lire dans plusieurs médias aujourd'hui que le Conseil central de l'économie (CCE) a préparé une analyse intermédiaire sur l'évolution des salaires en Belgique et dans les pays voisins. Elle mentionne un accroissement du « handicap salarial ». Cette information mérite un commentaire, non seulement sur le fond, mais surtout sur la manière dont elle a fuité dans la presse.
Face à l’hiver qui arrive et aux factures énergétiques qui crèvent les plafonds, nous attendons une réponse politique structurelle qui n’a que trop tardé. La justice fiscale en est la clé. C’est ce que nous réclamerons dans la rue ce 21 septembre à Bruxelles, action qui sera suivie d’une grève générale interprofessionnelle le 9 novembre.
Au milieu d’une crise du pouvoir d’achat sans précédent, les syndicats demandent au gouvernement de s’atteler rapidement à la répartition de l’enveloppe bien-être 2023-2024, ce qui permettrait de relever de nombreuses allocations sociales dès le 1er janvier 2023.