Avis de tempête chez Engie. Quel avenir pour nos travailleurs ?
Le siège d'Engie à Paris a annoncé vouloir se séparer de deux tiers de ses activités de service au niveau mondial. En Belgique, 10.000 personnes sont employées dans ce secteur. Il s'agit principalement des travailleurs et travailleuses de Fabricom, Axima et Cofely, mais des entités plus petites sont également impliquées.
Pour l'instant, le personnel est dans l’incertitude totale. Qu’adviendra-t-il de la branche belge d'Engie active dans le secteur des services ? Avant l'été, une vaste restructuration avait été proposée au sein des activités d'Engie Belgium. Le projet Lysandra visait une plus grande intégration entre les différentes entités. Quelques mois plus tard, changement de cap. Les travailleurs et les clients n’arrivent plus à suivre !
Aujourd’hui, les travailleurs et les travailleuses veulent des réponses à leurs questions.
Pour la FGTB, les activités de service forment un ensemble indivisible
Les représentants des travailleurs exigent que les activités de service d'Engie continuent à être considérées comme une partie intégrante de l’entreprise. Pour la FGTB, il est essentiel que les 10.000 travailleurs ne soient pas mis en concurrence ; au contraire, nous voulons que les intérêts de toutes et tous soient préservés.
Notre position est claire : il faut maintenir l'emploi et les conditions de travail acquises
La FGTB est aux côtés des travailleurs et travailleuses. Nous voulons que les choses soient clarifiées le plus rapidement possible. Les signaux que nous recevons de Paris sont loin de nous rassurer.