Grève générale du 9 novembre // Argumentaire

07 novembre 2022
Actualité

Le 9 novembre, nous serons en grève. Nous demandons un blocage des prix de l’énergie pour que les citoyens, les familles, puissent payer leurs factures cet hiver et les suivants. Nous voulons aussi la liberté de négocier des augmentations de salaires, au-delà de l’index. Cela fait deux ans que nous mobilisons, manifestons, argumentons, même devant le Parlement. Mais la loi « zéro pour cent » d’augmentation de salaires (loi de 1996) sera quand même appliquée telle quelle. Nous sommes obligés de passer à la vitesse supérieure.

Nous réclamons des mesures pour renforcer le pouvoir d’achat

Les factures d’énergie doivent diminuer 

Le gouvernement ne doit pas se contenter de renvoyer le plafonnement des prix de l’énergie au niveau européen. Si l'Europe continue de traîner, la Belgique doit prendre des mesures au niveau national.

La norme salariale doit être modifiée 

Les travailleurs méritent plus que 0 % d’augmentation de salaire, surtout quand on voit que les bénéfices records des entreprises belges font la Une des journaux. Il est indécent de bloquer les salaires !

L’indexation automatique des salaires doit être préservée

Comme on pouvait s'y attendre, le patronat et la droite reviennent en force avec l’idée d'un saut d'index, voire d'un ajustement du mécanisme d'indexation : ce sera sans l’aval de la FGTB.

Tous les surprofits doivent être taxés

Les grandes entreprises énergétiques voient leurs bénéfices doubler, voire tripler, par rapport à l'année dernière. Mais les profiteurs de la crise vont bien au-delà du secteur de l'énergie. C'est pourquoi l'impôt sur les bénéfices excédentaires annoncé par le gouvernement devrait être étendu à d'autres secteurs, qui réalisent aussi des bénéfices élevés en raison des circonstances exceptionnelles.

Les allocations sociales doivent augmenter

Sous la pression de la FGTB, les pensions minimales ont été portées à 1 500 euros nets. Mais il faut faire plus : tous les minima doivent être supérieurs au seuil de pauvreté. Aujourd’hui, les allocations sociales ne permettent pas de vivre correctement.

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