23 novembre : marcher contre les violences faites aux femmes, premières victimes des politiques antisociales

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Le dimanche 23 novembre des milliers de personnes sont appelées par un large front d’associations et de syndicats à descendre dans les rues de Bruxelles à l’occasion de la manifestation nationale contre les violences (physiques, psychologiques, sexuelles, économiques et sociales) faites aux femmes, à l’initiative de la Plateforme Mirabal.
Une même colère, un même combat
Ces violences trouvent un écho dans d’autres réalités, plus silencieuses : la précarité, les bas salaires, les temps partiels imposés, les pensions dérisoires, autant de mécanismes qui enferment les femmes dans la dépendance et la vulnérabilité.
Par ailleurs, nombre de mesures décidées par le gouvernement Arizona frappent d’abord les femmes. Et il n’y a pas de lutte contre les violences faites aux femmes sans lutte contre la pauvreté et la précarité.
Un continuum de violences
Il existe dans nos sociétés un « continuum des violences » : de la blague sexiste au viol, de la domination au travail à la dépendance financière, c’est un même système de rapports de pouvoir qui s’exerce. Or, ce continuum traverse aussi le monde du travail.
Les femmes sont plus nombreuses dans les emplois essentiels mais sous-payés, dans les métiers du soin, du nettoyage, de l’accueil, de l’éducation. Elles sont majoritaires parmi les temps partiels involontaires et les bas salaires.
Elles sont aussi les premières à subir les réformes antisociales : coupes budgétaires, privatisations, attaques contre la sécurité sociale.
Du rouge au violet : convergence des luttes
Les revendications féministes — égalité salariale, protection contre les violences, services publics forts, droit à la santé, revalorisation du travail du care — sont aussi des revendications syndicales.
Cette convergence est au cœur du front commun syndical qui, dès le 24 novembre, engagera trois jours de grève nationale pour dénoncer la politique du gouvernement et exiger un changement de cap social.
Le 23 novembre sera donc le prologue d’une semaine de mobilisation historique, marquée par la colère, la solidarité et l’espoir d’un autre modèle de société.
Rendez-vous le 23 novembre à Bruxelles
La manifestation partira à 14h00 de la Place Poelart à Bruxelles, à l’appel de la Plateforme Mirabal et de dizaines d’organisations féministes, syndicales, sociales et citoyennes.
Toutes et tous sont invité·es à marcher sous les couleurs rouges et violettes de la lutte, pour rappeler que les violences contre les femmes ne sont pas une fatalité, mais une conséquence des rapports de domination — patriarcaux, capitalistes et racistes — qu’il faut combattre ensemble.
En pratique :
- Dimanche 23 novembre – 14h00
- Itinéraire : Place Poelaert jusque Parvis Saint-Gilles
- Manifestation nationale contre les violences faites aux femmes
- À la veille des trois jours de grève du 24 au 26 novembre.
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- Rassemblement du bloc rouge : Place Poelart