À l’issue de son Comité fédéral, la FGTB insiste sur l’importance de la concertation sociale interprofessionnelle.

Une fois de plus, la loi de 96 empêche toute négociation salariale pour les 2 années en cours et à venir. La marge, en effet, s’élève littéralement à… 0%.

Pourtant, au-delà de la question des salaires, il est important que les conditions de travail soient négociées dans un cadre interprofessionnel. Car c’est ce qui permet des accords solidaires pour l’ensemble du monde du travail. C'est là la force de notre modèle de concertation sociale.

À notre initiative, le groupe des 10 s’est réuni dans ce cadre. Les premières discussions exploratoires ont commencé.

Pour la FGTB, un accord est possible sur des dossiers importants comme : les emplois de fin de carrière, les RCC, le remboursement des frais de transport, l’augmentation du salaire minimum telle que convenue et un réel encadrement de la flexibilité.

Le contexte économique est bon. Les travailleurs et travailleuses ont droit à de réelles améliorations de leurs conditions de vie et de travail, après les crises successives qu’ils et elles ont subies.

Le 14 mars prochain, la FGTB réunira ses instances pour évaluer l’avancée des négociations.