La FGTB solidaire du peuple palestinien et des forces démocratiques de la région
Publié le
Ce 28 février, la FGTB s'est réunie lors d’un Comité fédéral et a réitéré sa solidarité avec le peuple palestinien.
Elle a condamné avec la plus grande fermeté l'occupation militaire des territoires palestiniens qui dure depuis plus de 75 ans, ainsi que la dernière flambée de violence contre le peuple palestinien et qui a particulièrement touché la Cisjordanie. Trop régulièrement, des civils palestiniens continuent d’être tués par l'armée israélienne au prétexte de la « lutte contre le terrorisme ». Depuis plusieurs générations, les Palestiniens résistent à l'occupation militaire israélienne (Cisjordanie et Jérusalem-Est) et au blocus israélien (bande de Gaza).
La FGTB constate que les forces démocratiques en Israël semblent gagner en influence, comme l'illustrent les récentes manifestations de masse contre les projets du gouvernement Netanyahu en matière de justice. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu – qui domine plus ou moins le paysage politique depuis plus de vingt ans, période marquée par des crimes de guerre odieux contre les Palestiniens – tente de renforcer son emprise politique sur le pouvoir judiciaire et, ce faisant, semble surtout lancer une nouvelle tentative pour éviter d'être lui-même poursuivi pour corruption. Tout mouvement populaire en faveur de la démocratie et des droits humains mérite un soutien international.
L'oppression et l’apartheid sont une honte qui a suffisamment duré. C'est pourquoi la FGTB demande :
- la reconnaissance officielle de l’État palestinien par la Belgique ;
- la fin de l'occupation des territoires palestiniens et de ses manifestations physiques et politiques (mur de séparation, colonies, blocus…) ;
- la fin de la colonisation ainsi que le retour aux frontières de 1967, en application des résolutions des Nations Unies ;
- de couper tout lien économique avec les colonies illégales ;
- au niveau européen, l’interdiction d’entrée de produits fabriqués dans les colonies illégales ainsi que la remise en cause de tout accord avec Israël tant que celui-ci violera le droit international.