La FGTB solidaire du combat syndical français, contre la réforme des retraites
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La FGTB soutient les camarades français qui organisent une première journée de résistance syndicale dans toute la France ce jeudi 19 janvier.
Des mouvements de grève ont lieu partout dans le pays et des centaines de milliers de manifestants sont attendus dans les grandes villes de France aujourd’hui, et notamment à Paris où une délégation de la FGTB, emmenée par Thierry Bodson et Selena Carbonero, est présente. La mobilisation est organisée par l'ensemble des organisations syndicales françaises unies pour une journée d'actions, de manifestations et de grève.
Ce mouvement s’inscrit en opposition au projet du gouvernement français de relever l'âge minimum de la retraite, le faisant passer de 62 à 64 ans. Le système de retraite actuel est finançable, il n’y a donc aucune raison de mener une réforme aussi brutale.
Cette réforme aura de graves conséquences pour le monde du travail, en particulier les personnes qui ont commencé à travailler tôt, qui exercent des métiers pénibles ou qui travaillent sous contrats précaires. Il ne fait aucun doute que les femmes seront, une fois de plus, particulièrement touchées.
Partout en Europe, les syndicats mènent le même combat. La tendance politique vise à faire des économies sur le dos des pensionné.e.s. Les pensions sont sans cesse ciblées comme variable d’ajustement budgétaire, sans tenir compte des conséquences pour les travailleurs. Alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne à 65 ans, il est absurde de forcer les gens à travailler plus longtemps.
Cette lutte est également au cœur du combat syndical en Belgique. La FGTB souhaite un assouplissement des conditions de la retraite anticipée afin que davantage de travailleurs puissent prendre leur retraite à 60, 61 ou 62 ans, avec un régime spécifique pour les travaux pénibles.