Augmentation du salaire minimum : l’Europe ouvre la voie
À la demande du ministre du Travail, P-Y Dermagne, le CNT rend aujourd’hui un avis sur une directive relative aux minimums suffisants au sein de l’U.E.
À la demande du ministre du Travail, P-Y Dermagne, le CNT rend aujourd’hui un avis sur une directive relative aux minimums suffisants au sein de l’U.E.
La FGTB se réjouit de l’avis positif sur le congé de vaccination rendu par les interlocuteurs sociaux au CNT. Le ministre du Travail avait sollicité leur avis sur un avant-projet de loi qui octroyait aux travailleurs et travailleuses un droit au congé qui couvre le temps nécessaire à la vaccination. Et ce, avec maintien du salaire.
Une marge salariale de 0,4% pour les deux prochaines années, c’est se moquer des travailleurs !
La convention collective de travail n°149 du 26 janvier 2021 concernant le télétravail recommandé ou obligatoire en raison de la crise du coronavirus avait été conclue à durée déterminée. En raison de la situation sanitaire et de la nécessité d’assurer, d'une part, la santé et la sécurité des travailleurs et de la population en général et, d'autre part, la sécurité juridique pour les travailleurs et les entreprises, la durée de validité de la CCT 149 a été prolongée de trois mois jusqu’au 31 mars 2022.
Le carcan de 0,4% rend toute négociation salariale impossible ! Les travailleuses et travailleurs méritent un accord équilibré.
De 10 jours, le congé de naissance passe à 15 jours dès le 1er janvier 2021, et à 20 jours à partir du 1er janvier 2023. Le travailleur père ou coparent a donc désormais droit à 15 jours de congé de naissance pour son enfant né à partir du 1er janvier 2021.
Unia et la FGTB ont signé un nouveau protocole de collaboration le 12 janvier 2021. Cette coopération concerne naturellement ce qui a trait au travail. "Nous travaillons avec diverses organisations pour exercer de la meilleure manière possible nos compétences : lutter contre la discrimination et promouvoir l'égalité", déclare Patrick Charlier, directeur d'Unia.
Malgré les difficultés liées à la crise sanitaire pour parvenir à une estimation statistique fiable de l’évolution des salaires en Belgique et dans les pays voisins, le CCE a défini une marge qui atteint seulement 0,4% pour 2021 et 2022. La CSC, la FGTB et la CGSLB ne peuvent pas souscrire à cette marge. Une « aumône » de 0,4% pour les deux prochaines années est inacceptable pour les travailleurs.
Le projet de loi relatif à une taxe sur les comptes-titres est un pas dans la bonne direction vers un impôt plus équitable sur les revenus du capital et du patrimoine. Mais l’effort demandé aux titulaires de comptes-titres est insuffisant et disproportionné par rapport à celui que les travailleuses et travailleurs doivent fournir.