Première étape importante : les jeunes mères se reposeront-elles enfin?

18 décembre 2019
Actualité

Une décision importante a été prise aujourd’hui. Les interlocuteurs sociaux, au sein du Conseil National du Travail, ont unanimement soutenu l’abolition d’une mesure discriminatoire à l’égard des femmes enceintes.

En effet, les femmes enceintes qui tombaient malades dans les 6 semaines qui précédaient l’accouchement, voyaient cette période de maladie déduite de leur congé de maternité. Il en résultait une inégalité de traitement entre les femmes selon leur état de santé et de leur environnement de travail. Des femmes qui souvent reprenaient le travail plus tôt que prévu, entraînant potentiellement des conséquences néfastes sur leur bien-être et leur famille.

Il y a quelques mois, le Conseil des femmes, la Family Association et les 3 syndicats ont signé une lettre ouverte pour dénoncer le problème et demander sa résolution. Le Conseil National du Travail, aussi bien du côté patronal que syndical, s’est engagé aujourd’hui à lutter contre cette mesure discriminatoire. Une proposition concrète sera présentée dès le premier semestre de 2020.

Avis du CNT sur le congé de paternité

Le CNT a également pris un engagement sur le congé de paternité. 1 père sur 5 ne prend pas de congé de paternité. Il s’agit de mener une enquête pour en établir les causes, et permettre l’élaboration de mesures pour lever les obstacles.

La FGTB s'est engagée dans cette enquête. Néanmoins, nous continuons de plaider pour une réforme du congé de paternité sur 3 aspects :

  1. Rendre les dix premiers jours de congé de paternité obligatoires et avec maintien du salaire;
  2. Expansion avec 10 jours facultatifs;
  3. Possibilité de prendre ces congés partiellement avant la date clé.

Établir ces nouvelles normes est une opportunité. Elles permettraient aux jeunes familles de trouver leur marque et cela participerait à leur épanouissement. Nous restons fermement engagés sur cette question, et mettront tout en oeuvre pour améliorer la protection sociale des parents.