
La Cour européenne des droits de l’Homme confirme la condamnation des syndicalistes dans l’affaire du pont de Cheratte
La FGTB ne peut que prendre acte d’un arrêt de la Cour européenne extrêmement décevant et inquiétant
La FGTB ne peut que prendre acte d’un arrêt de la Cour européenne extrêmement décevant et inquiétant
Lors du conflit Delhaize, certains juges ont suivi les très nombreuses demandes (plus de 30) de la direction de la multinationale de mettre fin aux piquets de grève mis en place par les travailleuses et les travailleurs via des requêtes unilatérales. À l’avenir, grâce à un récent arrêt de la cour constitutionnelle, cela ne sera plus possible.
Découvrez de larges extraits du discours de 1er mai de Thierry Bodson augmenté de tableaux chiffrés.
En cause : un article qui réprime l’ «atteinte méchante à l’autorité de l’Etat » et qui menace de restreindre le droit de manifester. Par cette action, ils et elles ont montré aux parlementaires leur incompréhension face à l’adoption d’une législation supplémentaire permettant de criminaliser plus facilement toute protestation légitime.
Plusieurs organisations syndicales, de défense des droits humains, environnementales et de la société civile belges déplorent vivement l’approbation, ce mardi 23 janvier, par la Commission Justice de la Chambre des représentants de la nouvelle mouture du Livre II du Code pénal. Celui-ci contient une nouvelle disposition visant à réprimer les atteintes méchantes à l’autorité de l’État et les organisations appellent les parlementaires à voter contre l’introduction de cette infraction dans le Code pénal.
Le projet de loi de l’ex-ministre de la Justice V. Van Quickenborne est définitivement abandonné.
Nos actions contre une interdiction judiciaire de manifester ont porté leurs fruits. Le gouvernement fait marche arrière, et c’est grâce à notre action déterminée et collective !
Liberticide il était, liberticide, il demeure. Et ce, pour tous les manifestants et toutes les manifestantes. Le texte du projet de loi Van Quickenborne a été examiné par le Conseil d’Etat une deuxième fois. Ce dernier nous donne raison en se montrant très critique sur les amendements introduits: tant sur le nombre de 100 manifestant·e·s proposé comme seuil minimal que sur la vision restrictive du droit de grève. Une fois encore, nous demandons donc à tous les partis du gouvernement de la Vivaldi de ne pas voter ce texte.
Dernière ligne droite avant un possible vote du projet de loi Van Quickenborne en séance plénière. Pour rappel, un mouvement rassemblant les syndicats, des ONG des droits humains, des ONG environnementales ainsi que de nombreuses associations, demande le retrait de ce projet de loi. En cause : l’attaque d’un droit fondamental, celui de manifester.