Après l’évolution positive d’il y a quelques années, l’écart salarial entre les femmes et les hommes semble désormais stagner à 20% depuis maintenant quatre ans. Les femmes gagnent toujours un cinquième de moins que les hommes. C’est inacceptable ! Des mesures efficaces s’imposent.

Actualités
Le travail à temps partiel est rarement un choix délibéré
Une des principales causes de l’écart salarial et de l’écart de pension qui en résulte est la répartition inégale du travail. Les femmes travaillent beaucoup plus souvent à temps partiel que les hommes. La plupart du temps, il ne s’agit pas d’un choix volontaire.
Les femmes ne sont pas des équilibristes !
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes la FGTB insiste et souligne que les femmes ne sont pas des équilibristes. Aujourd’hui ce sont encore et toujours majoritairement les femmes qui souffrent de la difficile conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle. Et cela alors qu’elles gagnent en moyenne 20% de moins que les hommes. Vous trouvez ça injuste ?
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Communiqués de presse
Nous y sommes enfin, après 4 ans de débats ! Le 13 juin, le ministre fédéral du Travail Pierre-Yves Dermagne a présenté la ratification belge de la Convention 190 sur l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail au Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT).
La notion de « travail effectif » va pénaliser plus durement les femmes dans le calcul de leur pension. D’après le centre d’expertise sur les pensions (Bureau du Plan), la réforme pourrait coûter jusqu’à 440€ par an à une femme sur sept ayant droit à la pension minimum. Les syndicats, le Conseil des Femmes Francophones de Belgique (CFFB) et De Vrouwenraad, demandent au gouvernement de rectifier le tir afin de neutraliser l'impact négatif sur les pensions des femmes. Le processus de mise en application poursuit son chemin. Les interlocuteurs sociaux doivent encore remettre un avis sur la réforme d’ici à la fin du mois de novembre.