2014-2018 : 4 ans de gouvernement Michel, 4 ans de recul social

28 novembre 2018
Actualité

Depuis octobre 2014 et la mise en place du gouvernement des droites MR-NVA-CD&V-VLD, les droits sociaux ont fait un bond en arrière de plusieurs décennies.

En quatre ans de gouvernement Michel, des pans entiers de la sécurité sociale et de la protection sociale ont été ébranlés et les travailleurs actifs n’ont pas été épargnés. Les femmes en particulier sont plus durement frappées par une série de mesures. Une politique dictée par le patronat particulièrement choyé marquée aussi par le gel de la concertation sociale. Voici une liste non exhaustive des mesures prises par le gouvernement Michel. Nous voulons changer tout ça. Ensemble, agissons pour le changement.

  • Pouvoir d'achat
    • Saut d'index 
    • Gel des salaires
    • Hausse de la TVA sur l'électricité (6 à 21%) et des accises sur le tabac, l'alcool et les carburants
  • Sécurité sociale
    • 1.7 milliards en moins pour les soins de santé
    • Nouvelles formes de travail sans cotisation, ou cotisations limitées (flexi-job, ...)
    • Réduction des cotisations patronales de 25%
  • Santé
    • Augmentation du prix des médicaments
    • Augmentation du prix des consultations chez un médecin-spécialiste
    • Procédure de réintégration des malades de longue durée (possibilité de licenciement sans préavis, ni indemnité)
  • Chômage
    • Degressivité accélérée prévue dans le "Jobs Deal"
    • Introduction d'un service d'intérêt général (un travail forcé sans rémunération)
    • Renforcement des sanctions administratives et introduction de sanctions pénales
  • Prépensions
    • Renforcement des conditions d'accès aux prépensions
    • Suppression de la possibilité de prendre sa pension complémentaire lors d'un départ en prépension
    • Augmentation de l'âge d'accès aux prépensions pour les métiers lourds ou raisons médicales
  • Pensions
    • Relèvement de l'âge de la retraire (67 ans en 2030)
    • Renforcement des conditions d'accès à la pension anticipée
    • Budget étriqué et mauvaise considération de la pénibilité au travail
  • Flexibilité
    • Flexi-job
    • Assouplissement pour le travail de nuit et le dimanche
    • Introduction de 100 heures supplémentaires sans motivation, ni récupération sur base "volontaire"
  • Fiscalité
    • Réduction des cotisations sociales pour les employeurs
    • Réduction du taux facial de l'impôt des sociétés
    • Non indexation des barèmes fiscaux pour les allocataires sociaux et certaines déductions fiscales
  • Services publics
    • Réduction drastique des budgets (5 milliards par an)
    • Instauration d'un service minimum - remise en cause du droit de grève
    • Liquidation du statut des agents de la Fonction publique

En plus de s'attaquer au pouvoir d'achat des travailleurs, ce gouvernement limite les budgets des soins de santé et des services publics. Chaque mesure prise profite aux patrons et enfonce un peu plus les travailleurs dans la précarité. Ce gouvernement et son cortège de misère néglige les retraités, ignore les jeunes et méprise les femmes. Si nous laissons faire, il ne restera rien. Et quand ils auront tout pris, que demanderont-ils encore ? Car ils ne s'arrêtrons pas à ce sabotage, ils iront au bout de leur logique de profit, deur leur pensée individualiste. 

Il y a pourtant des alternatives, des propositions qu'ils choisissent d'ignorer. Ensemble, nous pouvons changer les choses. La mobilisation peut encore les contraindre à changer de cap.

Ensemble exigeons :

  • Un pouvoir d'achat retrouvé 
  • Des emplois de qualité
  • Des pensions dignes prises à un âge raisonable 

Ensemble, nous pouvons le faire. Ensemble on est plus forts !