NON aux nouvelles règles budgétaires européennes

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Camarades, le 1er mai, c’est la fête des travailleuses et des travailleurs. La fête des luttes sociales que d’autres ont menées avant nous. Et que nous menons aujourd’hui grâce à vous. Dans les entreprises, dans l’espace publics, dans la société.

AUSTERITÉ BUDGÉTAIRE EUROPÉENNE: NOUS NE PAIERONS PAS.

La population en Belgique n’a pas vécu au-dessus de ses moyens. La dette n’a pas explosé ! Au contraire, elle est restée stable malgré la crise bancaire de 2008 et le sauvetage par l’État des banques privées. Stable aussi malgré le covid et l’intervention massive dans le soutien à l’économie. Donc personne n’a jeté l’argent par les fenêtres. Personne n’a mal géré les finances publiques.

Les travailleurs et travailleuses ont déjà payé des cures d’austérité par le passé. De 1993 à 2008, les coupes budgétaires ont été réalisée principalement dans le patrimoine des travailleur, pour arriver à une dette qui était sous les 90% du PIB juste avant la crise financière. (voir graphique de la dette belge ci-dessous).

Donc nous disons que les moyens financiers pour réduire la dette publique, il faudra aller les chercher ailleurs que dans la sécurité sociale, les services publics et le blocage des salaires.

Histoire de la dette publique

IMPÔT SUR LA FORTUNE.

C’est le moment de mettre en œuvre l’impôt sur la fortune. Car pour une fois, tous les partis de gauche sont d’accord sur le principe.

De quoi parle-t-on ?

1% de contribution pour les fortunes entre 1 et 10 millions d’euros.

Quand on a 3 millions d’euros, on n’est pas ruiné si on paie 20.000 euros par an à la collectivité.

Nous estimons que cet impôt sur la fortune pourrait rapporter 10 milliards à l’État, chaque année (voir tableau ci-dessous).

Impôt sur la fortune

Une taxation plus juste des très hauts revenus

Nous avons également chiffré :

  • la taxation des plus-value en Belgique à 3 milliards d’euros,
  • le rétablissement des tranches d’imposition de 52, 5% et 55% sur les revenus les plus hauts à 5 milliards.
  • Si la BNB ne versait plus que la moitié des dividendes versés aux banque privées, elle pourrait injecter 4,5 milliards dans les finances publiques belges. 

Nouvelles tranches d'imposition

Avec ces propositions, la FGTB Fédérale démontre que des mesures fiscales sont possibles pour répondre en grande partie à la dimension budgétaire des défis qui se présentent : le défi de la transition climatique et énergétique, le défi démographique (vieillissement) et le défi de la transition digitale.

La mise en œuvre de ces mesures qui ne toucheront qu’une petite partie de la population, à savoir les 5 à 6 % les plus fortunés permettrait d’assurer une rentrée budgétaire de l’ordre des 22 Milliards €/an.

IL Y A DE LA MARGE.

Il y a de la marge pour les salaires, en plus de l’indexation automatique.

  • les bénéfices des entreprises de Belgique sont historiquement hauts
  • la productivité  du travail est en hausse
  • l’inflation est sous contrôle et les prévisions de croissance sont meilleures que chez nos voisins

Les voyants sont donc au vert pour augmenter les salaires et les allocations sociales. Mais avant cela, il faut faire sauter le verrou de la loi de 1996 ! Qui nous empêche de négocier des augmentations à la hauteur de ce que produit le travail en termes de richesses.

VOTEZ 3

Nous sommes le syndicat de combat. Nous l’avons montré avec la loi anti-manifestants. Nous l’avons montré en étant les seuls à organiser la mobilisation contre l’austérité européenne. Et nous allons le montrer en gagnant les élections sociales ! On compte sur vous pour choisir la FGTB et voter 3.

Ensemble on est plus fort. Bonne fête du premier mai !